Muséographie

Le musée vise à retracer l'histoire et la préhistoire de la région. Il est intégré dans un "circuit" reliant les trois principaux sites archéologiques des environs: Doukki Gel, la ville de Kerma et la nécropole orientale. L'entrée principale est d'ailleurs siturée face à la deffufa occidentale, il est ainsi aisé pour le visiteur d'accéder à la ville antique située à quelques pas.

Les statues

 

La salle d’exposition du musée couvre une surface d’environ 500 mètres carrés. L'accès se fait par un couloir débouchant sur une vaste halle centrale qui donne sur une série de salles aux dimensions plus réduites. Elle est composée de colonnes et d’un podium de 70 cm de hauteur, où sont installées les statues des pharaons noirs. Un mur blanc a été édifié à l'arrière pour mieux les faire ressortir.

La première étape du projet de présentation des statues a démarré en juin 2006. Le scénographe Pierre-Alain Bertola et le graphiste Laurent Bonnet ont pris en charge la mise en scène, réalisant un dessin puis une toile qui fut disposée à l’endroit destiné à accueillir ces pièces exceptionnelles. La deuxième étape, effectuée sur place durant l'hiver 2006-2007, consistait à restaurer ces pièces et à les installer sur leur podium.

 

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Les panneaux

 

Une première série de panneaux présentant une introduction au musée est fixée sur une paroi de cet espace central, tandis qu'une autre série expliquant la découverte des statues est disposée sur l'autre. Les 16 panneaux explicatifs bilingues (arabe-anglais) ont été conçus en Suisse. Ils mesurent de un mètre carré à deux mètres carré. Ils présentent, sous forme de grandes photographies, de tableaux et de textes, les différentes cultures qui se sont développées dans la région. Un panneau a été réalisé pour chaque grande période (Préhistoire, Royaume de Kerma, Royaumes de Napata et Méroé), permettant d’avancer plus profondément dans la connaissance de l’évolution culturelle.

 

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Les vitrines

 

Le musée compte au total quarante vitrines, conçues en Suisse et réalisées à Khartoum durant l’année 2006 par une petite entreprise spécialisée. Elles mesurent 220 cm de hauteur pour 170 cm de largeur, leur profondeur est soit de 30 cm soit de 60 cm selon la taille des objets présentés. A la fin de l'année 2006, les vitrines ont été envoyées en pièces détachées au musée de Kerma, avec des techniciens chargés de leur montage. Durant l'année 2007-2008, elles ont été installées dans les salles et les objets archéologiques disposés à l'intérieur. La riche collection d’objets archéologiques du musée est entièrement destinée à la préhistoire et à l’histoire de la région de Kerma. Elle permet de montrer l’évolution humaine de la province du nord soudan sur plusieurs centaines de milliers d’années.

 

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Les maquettes

 

Les trois maquettes de la hutte mésolithique d’El-Barga (7500 av. J.-C.), de l’agglomération proto-urbaine du Pré-Kerma (3000 av. J.-C.) et de la ville antique de Kerma (2500-1500 av. J.-C.) donnent un aperçu du monde des vivants. Elles montrent l’évolution de l’habitat pour chacune de ces périodes-clés de la préhistoire nubienne. Les huttes indiquent le début de la sédentarisation dans la région, l’agglomération confirme la fixation des populations sur un territoire et la capitale du royaume de Kerma marque quant à elle l’aboutissement de cette complexification de l’architecture nubienne, avec des constructions de plus en plus monumentales. Les trois maquettes ont été fabriquées en Suisse par Hugo Lienhard et ont été installées dans le musée en janvier 2009.

 

Les reconstitutions

 

Des reconstitutions grandeur nature permettent de présenter trois tombes d’époques différentes. Elles retracent l’évolution et la complexification des rituels funéraires, mettant en évidence les croyances qui entourent la mort. Réalisées à l’aide de matériau provenant des sites eux-mêmes et à partir de modèles connus, elles sont la reproduction de sépultures observées en fouille.

 

Les blocs

 

Les espaces réservés aux époques napatéenne et méroïtique mettent en valeur les nombreux fragments de blocs gravés ou peints. Découverts lors des fouilles de la ville de Doukki Gel et entreposés durant plusieurs années dans les hangars situés à proximité du site, ils sont désormais visibles, soigneusement disposés par Dominique Valbelle sur des étagères spécialement conçus pour les accueillir. Des statuettes et figurines en pierre ou en terre cuite sont aussi présentées dans les vitrines du Nouvelle Empire.

 

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